PREFACE Mon intérêt pour le sport remonte au milieu des années soixante.
Interne au lycée, je m'enthousiasmais pour les rugbymen français, les frères Boniface, Jean Gachassin, Darrouy et les frères Cambérabéro notamment, lors des matchs du Tournoi des Cinq Nations que nous suivions à la télévision avec notre exubérant proviseur, originaire du Sud-Ouest et passionné de rugby.
En 1965, j'ai suivi à la radio le Tour de France. Supporter de Poulidor, je fus très déçu lorsqu'il fut battu par Gimondi lors de l'ascension contre la montre du Revard.
En 1966, j'ai apprécié à la télévision - que mes parents venaient juste d'acheter - les performances de Piquemal et Delecour, de Madubost et de Sainte-Rose, et bien sûr de Jazy aux Championnats d'Europe d'athlétisme. Cette année 1966 fut encore marquée du point de vue sportif par la très belle finale de Coupe du Monde de football entre l'Angleterre et l'Allemagne et l'exploit inégalé de l'équipe de France de ski aux Championnats du monde de Portillo qui obtint 2 médailles sur 3.
En 1967, je grimpais mon premier col à vélo, le Télégraphe, à l'occasion du Tour de France et c'est l'espagnol Jimenez qui passait en tête au sommet. Ce fut pour moi le début de la pratique du cyclotourisme, qui se pousuivit jusqu'à aujourd'hui. Pendant notre vie de couple, ma femme m'a accompagné. Ensemble, nous avons gravi plus de 100 cols différents, participé aux Brevets Audax de 100 à 300 km et à la plupart des brevets montagnards, dont le fameux B. R. A. (Brevet de Randonneur des Alpes).
Je suis donc à même d'apprécier les exploits des champions cyclistes et le cyclisme représente le sport que je suis de la manière la plus approfondie. Ceci explique que depuis plus de 30 ans, je collectionne les résultats de beaucoup d'épreuves, alors qu'en football, rugby, ski ou tennis, je me contente des compétitions principales.
Je veux souligner un dernier point concernant le cyclisme, c'est l'absence d'une Coupe du Monde significative. Je souhaite que dans un avenir le plus proche possible, celle-ci prenne en compte les courses par étapes et permette de désigner véritablement le meilleur champion cycliste de l'année, rôle assigné auparavant au Super Prestige Pernod.
L'inoubliable équipe du Brésil, victorieuse de la Coupe du Monde 1970, avec dans ses rangs Carlos Alberto, Gerson, Rivelino, Tostao, Jairzinho et bien sûr le fabuleux Pelé m'a incité à regarder les matchs les plus importants de football. Je n'ai pas eu à le regretter. Avant de m'enthousiasmer pour les exploits de l'équipe de France de Michel Platini, puis celle des champions du monde de 1998, j'avais beaucoup apprécié, au début des années soixante dix, l'équipe de l'Ajax d'Amsterdam avec Johan Cruijff.
Concernant le tennis, j'ai commencé à le pratiquer à cette même époque, avant de commencer à suivre les grandes compétitions une dizaine d'années plus tard. Je crois que le premier match que j'ai suivi totalement fut la finale des Internationaux d'Angleterre à Wimbledon entre Borg et McEnroe en 1981. Ensuite, il y eut Noah à Roland Garros en 1983, puis les nombreuses finales opposant Evert-Lloyd et Navratilova, tant à Roland Garros qu'à Wimbledon. Je préférais Navratilova et son jeu offensif. Chez les hommes, j'avais un faible pour Jimmy Connors. Je n'ai pas non plus manqué de vibrer pour la formidable victoire française en Coupe Davis en 1991.
Pour terminer cette Préface, je tiens à remercier le Miroir du Cyclisme et les Editions O.D.I.L. (La fabuleuse histoire du FOOTBALL et La fabuleuse histoire du TENNIS) pour l'aide involontaire qu'ils m'ont apportée.