JEUX CULTURELS

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  POEMES  
Les thèmes d'inspiration de mes poèmes sont variés :
 
- la montagne (Oh beau pays de Vanoise , La montagne), 
- l'art de vivre (Souris à la vie),
- le temps (Le Temps , Saisons),
- un roman (Ramuntcho de Pierre Loti),
- un film (Orange mécanique de Stanley Kubrick),
- l'amour (L'Amour),
- la femme (Erotiques définitions),
- un champion cycliste (Poulidor).
      
POEME 1
 
  Oh beau pays de Vanoise
  
                     Oh beau pays de Vanoise
                     Qu'épicéas et sapins boisent
                     Tu me combles de joie
                     Lorsque je parcours tes bois.
 
                     J'emprunte tes sentiers
                     Qui me font l'amitié
                     De me guider esseulé
                     Vers tes sommets isolés.
 
                     Je recherche une compagne
                     Une fille de la campagne
                     Qui m'accompagne
                     Dans ta montagne.
 
                     Que j'aime le murmure
                     Des ruisseaux dans la verdure
                     Le gazouillis des oiseaux
                     Les cris des animaux.
 
                     Tes marmottes crieuses
                     Guettent les promeneuses
                     Tes lagopèdes sillonnent les airs
                     Tes truites peuplent les eaux claires.
 
                     Tes pics tentent l'alpiniste
                     Tes sites attirent l'artiste
                     Dans tes lacs grouillent
                     Tétards et grenouilles.
 
                     Dominant l'abime
                     Bouquetins et chamois
                     Parcourent tes cimes
                     Où ils sont les rois.
 
                     Vanoise, que ce nom peut me réjouir
                     Pays où j'aimerais vivre et mourir.
  
Chanson écrite par un ami
 
POEME 2
 
  Ramuntcho     Refrain
             Oh Ramuntcho, tu naquis dans la montagne
             Ta maman vécut toujours à la campagne
             Tu n'as jamais connu ton très riche père
             Cet étranger un jour a séduit ta mère.
 
 
 
             Tu habitais un village sous la Gisune
             Dans ce beau pays basque depuis ta naissance
             Tu étais heureux, tu n'en adorais qu'une;
             Elle était jolie, cette amie d'enfance.
 
             Elle se prénommait Gracieuse
             Elle était gaie et rieuse
             Elle te plaisait par son caractère
             Sa beauté et ses belles manières.
 
             Chaque nuit tu faisais de la contrebande
             C'était ton unique travail avec la bande.
             Tu passais ton temps jouant à la pelote
             Tu lui laissais le soin de ta redingote.
 
 
Refrain
 
 
             Tous les soirs tu venais gaiement la retrouver
             Tu franchissais sans bruit le mur et les lierres
             Elle attendait impatiente ton arrivée
             Elle était assise sur un banc de pierre.
 
             Vous ne faisiez rien de défendu
             Tous les deux sur l'herbe étendus
             Une mouche un soir l'a agacée
             Tu as pris ses lèvres et les as embrassées.
 
             Non tu n'as jamais dégrafé son corsage
             Tu es toujours resté un garçon bien sage
             Pourtant sa chair, ses seins étaient plutôt tentants
             Mais tu te disais souvent : "J'aurai bien le temps". 
 
             Tu as souvent désiré la voir toute nue
             Mais tu t'es contenté de serrer sa taille menue
             Cet amour pour ta blonde était vraiment pur
             Pas de gestes malsains, pas d'actes impurs.
 
             Elle ne sera jamais blottie contre ton flanc
             Allongée près de toi, nue, dans ton beau lit blanc
             Car sa funeste mère, beaucoup trop orgueilleuse
             Ne voulait pas qu'avec ce bâtard elle soit heureuse.
 
 
Refrain  
 
             Tu faisais un beau service militaire
             Certes, il n'y avait pas la maudite guerre
             Tu n'es pas mort glorieusement au combat
             Pourtant tu aurais du rester tout seul là-bas.
 
             Oh Ramuntcho, ton destin est vraiment trop cruel
             Ta pauvre maman n'a pas supporté la querelle
             Qui l'opposait à la mère de ta belle.
             Ta chérie, au couvent, prie dans une chapelle.
 
             Je te comprends, Ramuntcho, tu ne peux pas te consoler
             Ramuntcho, oui Ramuntcho tu dois t'en aller.
             C'est vrai, il ne faut plus que tu penses à elle,
             Oublier qu'elle t'a aimé, qu'elle était belle.
 
 
Refrain  

  Copyright © 2015 SAPHO

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Dernière date de mise à jour: 14/05/2015